03 mars 2018
Moments d'hiver à la cascade au nom qui fait rire
Avant la descente
Bien en pente
Dans mes bras ! dit la cascade
Dans les embruns
Un peu de vacherin ?
La récompense
Un rayon de soleil
Pas la peine d'aller en Sibérie !
À cet endroit, on se baigne. Encore un peu de patience !
Une flaque de soleil
Formes de l'eau
Soleil des eaux ?
La remontée sous l'œil du génie de la forêt
Photos Christian Cottet-Emard (je préfère dire images), lors d'une promenade dans les derniers jours de février 2018
Post-scriptum 1 :
L'hiver, ça ne vous arrange pas un type...
Post-scriptum 2 :
La cascade en été, ici
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27 février 2018
Sixième poème du bois de chauffage
Dans les grandes lignes de la vie j’ai mieux réussi à ne pas faire ce que je ne voulais pas qu’à faire ce que je voulais
Oh bien sûr il me faut ranger le bois et parfois le scier mais cela n’entre pas dans les grandes lignes on ne peut pas échapper à tout
Un après-midi de tronçonneuse peut-il être recyclé dans un poème ? Je connais des romanciers américains qui en font trois cents pages et beaucoup d’argent
Je devrais m’en inspirer et partir signer de tels livres en jeans et chemise à carreaux dans les salons où l’on trouverait ça tellement authentique un auteur local qui débite du bois de chauffage
© Éditions Orage-Lagune-Express, 2018
00:40 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poèmes du bois de chauffage, christian cottet-emard, éditions orage-lagune-express, droits réservés, blog littéraire de christian cottet-emard, textes apparentés poésie, carnet poétique, terre, neige, froid, campagne, jura, haut-jura, tronçonneuse, argent, jeans, chemise à carreaux, romanciers américains, littérature
26 février 2018
Seizième poème du bois de chauffage
Aujourd’hui mon regard ne peut s’élever de la terre quitter le ras des pâquerettes mais je ne vois pas de pâquerettes juste un crocus au milieu d’une vieille plaque de neige
J’ai lu que les crocus et les perce-neige avaient un petit système de chauffage qui leur permettait de faire fondre la neige autour d’eux afin de pouvoir pousser comme il faut
Quand je pense à tout le bois dont j’ai besoin pour me chauffer et à tous les efforts que je dois déployer jusqu’à ce qu’il arrive dans la cheminée je me sens complexé vis-à-vis des crocus et des perce-neige avec leurs minuscules chauffages individuels
Du coup je pense à la fin du monde à cause de tout ce bois coupé alors que les crocus et les perce-neige n’ont probablement que faire d’une telle idée
© Éditions Orage-Lagune-Express, 2018
Photo CC-E
02:49 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crocus, perce-neige, chauffage, poèmes du bois de chauffage, christian cottet-emard, éditions orage-lagune-express, droits réservés, blog littéraire de christian cottet-emard, textes apparentés poésie, carnet poétique, terre, neige, froid, pâquerette, campagne, jura, haut-jura